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03
Nov
Le Théâtre du Vieux Saint-Étienne
Posted by Ay-roop
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Il y a quelques semaines, AY-ROOP prenait possession du Théâtre du Vieux Saint-Étienne. Le lieu, mis à disposition de l'association, par la ville, pour une durée de trois ans sur les périodes estivales, accueille ses premières résidences. — Jeanne Denis, Les Rennais
Exploité pendant cinq ans par AY-ROOP dans le cadre de leur festival des arts du cirque, le théâtre du vieux Étienne accueillera désormais également des résidences d’artistes. « Dans le cadre du festival, nous avons pu nous rendre compte de ses capacités d’accueil », souligne Olivier Daco, codirecteur d’Ay-roop. Des capacités techniques bien sûr (hauteur, profondeur…), mais également un effet « waouh ! » qui n’est pas pour déplaire, ni à l’association, ni aux artistes, ni au public. « Cet effet waouh, c’est l’essence du cirque. Ici, il se passe quelque chose, c’est un lieu qui attise les curiosités. Nous l’imaginons comme un laboratoire permanent et nous voulons en faire un maillon important de la création circassienne contemporaine, un lieu de rencontre, de partage, qui pourra créer une dynamique. » Avec, dans l’idée, la facilitation de l’interconnaissance entre les différentes équipes et troupes en France, et des projets de coopération à l’échelle de l’Europe. « La Bretagne est une terre de cirque : en nombre de projets diffusés, nous sommes premiers sur le territoire. C’est quelque chose que nous voulons renforcer. »
Pour cette première saison d’accueil, sept dossiers ont été retenus, pour des résidences de 5 à 15 jours. Recherche, reprise, création… « Certains viennent les mains dans les poches, pour tout construire, d’autres finalisent : chaque résidence est différente », souligne Olivier Daco. Pour la première, Claudie Gatineau et sa troupe Gap the Mind ont pris possession des lieux pendant sept jours. « Notre projet est de lier BD et spectacle vivant, commente l’artiste. C’est un vrai défi, et nous avions besoin d’un lieu avec de la hauteur pour commencer le projet, expérimenter… Cette résidence permet d’avoir du concret. » Leur sortie de résidence, mi-mai, a donné lieu à une restitution auprès du public. Mais là encore, rien d’obligatoire. « Ces résidences ne doivent pas être des périodes de stress, on n’oblige personne à quoique ça soit, précise Olivier Daco. Certaines seront plus riches que d’autres et donneront lieu à des restitutions, d’autres non. Le public n’est de toute façon pas là pour être juge, mais pour regarder, poser des questions, être le soleil qui aide la graine à pousser. » Jeanne Denis, Les Rennais
> Laboratoire permanent Arts du Cirque